Première rencontre... [PV Miya]

Retrouver un endroit calme, loin de la Guerre est vraiment bien...
Mais si on n'a rien à faire, cela peut tourner au cauchemar. J'avais été septique lorsque, à notre arrivée, de l'aide nous avait été fournie. Maintenant, je me rend compte que cela permet d'avoir une raison de se lever le matin, de penser à autre chose qu'aux épreuves que nous avons traversé... Insuffisant, oui, pour tourner totalement la page,mais c'est déjà beaucoup : pouvoir regarder l'avenir sereinement.

Nous nous sommes donc attelés à la tâche de refaire notre vie, et Père a commencé par... m'inscrire au lycée ! Ce n'est pas ma priorité, mais en bon fils je ne peux le contredire. Et avec l'inscription, c'est les livres et autres choses qu'il faut se procurer, sans oublier l'uniforme... Même en prenant le minimum, nous avons déjà dépensé beaucoup d'argent... Il va vite falloir travailler. Cela a été la seconde étape...

Travailler, pour nous, semble simple : on pêche et on vend... Mais ici, tout est nouveau. Nous avons commencé par trouver, vérifier et réparer -le plus souvent avec les moyens du bord, c'est à dire pas grand chose- le matériel de pêche : une barque et ses rames, des filets, des cageots...
Puis est venu ce qui st le plus important, et ce qui prend le plus de temps... Repérer au large les bancs de poissons, répertorier les espèces, et plonger pour trouver des crustacés... Je ne compte pas le nombre de jours passés en mer, ni le nombre de plongées effectuées...
Ce fut alors le plus difficile qui nous attendait... Car si c'est bien de proposer une variété de poissons fraichement sortis de la mer, il faut également savoir à qui les proposer. Un petit étal près de la plage, puis une place au marché de la ville, d'innombrables poignées de mains serrées, vanter la qualité et la fraicheur de notre pêche si souvent que j'en ai frôlé l'extinction de voix... Voilà qui a été le plus fastidieux. Et encore, Père a prit ma place quand il voyait une dame s'approcher... Moi et ma sur-timidité infernale...

Heureusement, ce temps est passé. Maintenant nous commençons à être connus, nous avons une place toutes les semaines au marché, les clients savent à peu près où nous trouver sur la plage, et il y a même des restaurants qui nous passent des commandes régulières !
C'est d'ailleurs la raison de ma présence dans une ruelle tout juste assez large pour notre petite charrette... J'ai effectué une livraison, et je suis passé prendre des cages, afin d'attraper des crustacés... C'est très réclamé, mais les poser au fond de la mer va m'occuper presque une journée...
Pour le moment, je tire en faisant attention aux cahots de la rue, la charrette est si chargée que des cages pourraient tomber derrière, et je n'ai presque pas la place pour contourner... Tout à mes manoeuvres, je me rend compte d'un problème qu'en entendant un râle énervé.

Je m'arrête et regarde sur les cotés, pour pâlir un peu. C'est gênant de bloquer une personne contre une maison et la charrette, ce l'est encore plus quand c'est une demoiselle... car je m'attends à ce qu'elle vienne me parler -voire plutôt râler- et je ne sais ce que je vais pouvoir lui répondre...
- Gomen... jzze.. boupp...
Et voilà, ca commence... Je manoeuvre afin que la jeune femme aux longs cheveux blancs puisse passer, mais cela me prend de longues secondes (ou minutes ?) avant qu'un passage digne de ce nom lui soit ouvert...

1 mois, ce fut tout le temps qu’il fallut pour commencer a devenir folle. Elle était arrivé dans cette ville calme et paisible pour y retrouver son grand frère mais, elle ne c’était pas attendue à arriver dans un endroit comme sa ou il ne se passe jamais rien d’intéressant. Les combat lui manquait, la soif de sang et de tuer. Elle n’avait jamais passé autant de temps auparavant sans se battre et un fort sentiment de manque rongeait de plus en plus ses nerfs et la rendait terriblement de mauvaise humeur. Son grand frère lui avait proposé alors de trouver un travail mais, que pouvait bien faire comme travail une personne comme elle rien ne semblait correspondre a ses gout ou même a ces compétence particulière. Miya passa de nombreuse entrevue, décrocha même quelques emplois mais, elle ne fessait jamais plus que quelques jours ne supportant pas de recevoir des ordres, trouvant le travail trop ennuyant ou même finissant par se battre avec un client ou un collègue de travail.

Apres avoir passé plu de la moitié du mois à chercher un travail elle fini par renoncer. Peu être n’était elle pas faite pour vivre une vie normale dans un monde en paix. Les seuls moments où elle ne s’ennuya pas était quand elle était avec son frère ou dans son atelier à travailler sur divers projet et s’enfermai dans son petit monde de machine. Quand elle ne fessait n’y un n’y l’autre elle s’entrainait mais, cela était plus une routine qu’un passe temps. Un soir âpres une très longue journée ou miya c’était une foie de plus isolée dans son atelier, son grand frère vin la voir et lui proposa une idée qui intéressa bien miya. Il lui dit que puisqu’elle était incapable de travailler pour quelqu’un alors pourquoi ne pas devenir son propre patron et ouvrir un nouveau commerce en ville. La première idée de la jeune femme fut un magasin d’arme ou un atelier de réparation mais, son frère lui dit que de travailler dans un domaine qui lui rappellerai la guerre ou lui ferai utiliser ses pouvoir ne serai pas idéal pour apprendre a vivre normalement et que donc elle devra trouver une autre idée quelques chose d’autre qui pourrai la passionner. Miya passa beaucoup de temps à y réfléchir, que pouvait bien la passionner autant que la guerre, les combats ou même les machines… L’idée finie par venir d’elle-même alors qu’elle prenait son bain, et elle décida d’ouvrir un sex-shop. Une foie les procédures commencer tout se passa très vite et occupa les journées de Miya. Cela l’aida un peu a tenir le cout mais, encore une foie le sentiment de manque était toujours plus fort de jour en jour la guerre lui manquai….

Un matin Miya se leva très tôt comme a son habitude. Elle fit son entrainement intensif puis sauta dans la douche avant de se rendre a sa boutique pour continuer les préparatifs avant son ouverture qui elle l’espérait serai bientôt. Elle passa la journée à installer des présentoirs, des télévisions et a recevoir des commande qu’elle devait ensuite entrer dans l’ordinateur, ce qui était très Loing d’être difficile pour elle car elle n’avait besoin que d’y pensé et tout se fessait tout seul. Si quand sont frère passait a la boutique pour voir comment les choses avançait elle n’utilisait pas ses pouvoir mais, quand il n’était pas la elle ne s’en privait pas. Ensuite elle devait placer les commandes reçues dans le magasin ou l’arrière boutique tout classer et bien ranger. En milieux d’après midi, le soleil tapait très fort et la chaleur dans la boutique commençait a devenir insupportable. Miya pris note d’installer un climatiseur le lendemain et décida de prendre le reste de la journée pour aller se rafraichir un peu a la plage. La sorcière termina ce qu’elle fessait puis verrouilla la boutique et pris la route ver le manoir pour prendre son maillot et quelques autre chose. En arrivant la chaleur de l’extérieur avait fini de l’épuiser elle prit ses chose en vitesse les mis dans un sac a dos puis pris la direction de la plage.

Sur la route miya avait de plus en plus atte d’arriver a la plage. Elle tentait de passer par les petite route pour gagner du temps quand d’un coup elle se retrouva bloquer par une charrette. La sorcière examina la charrette qui semblait beaucoup trop pleine et instable a son gout pendant un instant espérant qu’il dégage rapidement la rue. Apres plusieurs minute a attendre elle fini par perdre patience et grogna plus qu’elle soupira d’impatience. C’est alors qu’un jeune homme passa la tête par le coter de la charrette et l’aperçue. Étrangement il rougit un peu et tente de lui dire quelques chose dans qu’elle ne compris pas tellement il bafouilla. Elle attendit qu’il lui fasse un passage pour qu’elle puisse au moins passé à coter de la charrette et après encore un moment d’attentes elle fini par pouvoir se faufiler entre le mur et la charrette en profitant pour prendre 2 cages qui était tombé sur le sol. Miya s’approcha de lui rapidement les nerf un peu à vif et lui parla peu être un peu plus durement qu’elle ne l’aurai vraiment voulu mais, elle s’en fichait de toute façon.

- Ta perdu sa sur la route.

Elle lui lança presque les cages dans les bars.

-Ton truc la si tu continu comme sa il va finir en morceau, je ne sais pas ou tu compte aller avec ce truc mais, a voir comment c’est instable sa me surprendrai pas tu doivent le ramener en morceau.

Elle observa une foie de plus la charrette puis son regard vin enfin vraiment sur le garçon qu’elle observa sans gêne de la tête au pied. Miya eu un petit sourire amusée devant l’air gêner du garçon se disant qu’il était asse mignon après tout et décida d’adoucir un peu le ton.

-Tu devrais faire attention du bloque la route a tout le monde comme sa tu devras soi bouger plus vite ou passer par les grande route.

Miya le regardait toujours droit dans les yeux presque avec défis ce qui était pas vraiment le cas pour elle c’était plus une habitude qu’autre chose et attendait de voir ce qu’il avait à dire….

C'est avec la gorge serrée que je vois la demoiselle s'avancer...
Non pas que la petite discussion ne risque pas d'être amicale, du moins au début, mais je me sens une fois de plus totalement affolé. De plus, je n'ai pas une tenue très correcte : une chemise couverte de sueur -allez trainer une charrette remplie à ras bord sous un grand soleil, aussi- , un vieux pantalon en toile grossière, un peu abimé en bas, et des tongs des plus banales possibles. Face à la tenue de la demoiselle aux longs cheveux blancs, son jean impeccable, ses bottes hautes luisantes, le chemisier balnc avec un peu de dentelles, peu étonnant que je n'ose pas trop la regarder... Mais ce n'est pas comme si j'avais le choix...

La jeune inconnue arrive donc et je reçois aussitôt deux cages (ndl : ce sont des cages de pêche, des pièges à crustacés, c'est donc assez grand) dans les bras. Enfin, la première est facilement rattrapée, mais la seconde me glisse des mains, monte un peu après le rebond sur la première, semble hésiter à s'arrêter entre mes doigts, rebondit encore une fois avant de décider de tomber à terre, et j'ai tout juste le temps de retirer mon pied... Mais je reste là, devant la jeune femme, le visage rouge, ne sachant quelle attitude adopter.. et je sens quelle que soit cette attitude, je resterai un peu balourd avec les cages dans les mains...
- M'ci...
C'est surement pas la réponse qu'elle attendait, je ramasse la cage à mes pieds, me tourne pour les remettre sur la charrette, et prend mon temps exprès... Car ne pas la regarder me permet de me reprendre un peu
- J'suis... désolé... je.. je sais que... je bloque.. la rue. .. heu.. un peu, hein.. pas.. pas toute la journée... Je.. heu...
Non, ça ne doit pas être ce qu'elle attend... Elle a parlé de quoi juste avant ?
- Heu.. je.. ... Ah, la charrette... Elle.. elle est plus... solide... qu'elle... qu'elle parait... Je.. On (Heero et la charrette) .. on.. on va à.. la plage...

Bien sur, je ne peux éviter de la regarder tout le temps... D'abord parce que ce n'est pas poli, et qu'elle pourrait s'en énerver, et puis... elle est jolie... Ce qui me ravi et m'inquiète en même temps.
-Tu devrais faire attention, tu bloque la route à tout le monde comme sa. Tu devras soit bouger plus vite ou passer par les grandes routes.
Elle ne quitte pas mon regard, je détourne régulièrement les yeux, puis, timidement, montre la rue
- Je.. on.. heu.. c'est..
J'essaye de me secouer, de parler clairement...Ce n'est pas compliqué de signaler que la rue arrive dans une plus grande, et que je ne gênerai plus personne dans quelques mètres. J'allais parler de nouveau quand elle change de position, attendant toujours quelque chose de ma part. Mais ce qui me bloque un peu plus, c'est la vision d'une bretelle rouge sous son chemisier entre ouvert... Je me sens rougir d'un coup, façon homard bien cuit...

Et détourner la tête me demande vraiment un grand effort... Mon corps est comme paralysé, quand à mes paroles...
- Ejjj... aivvv.. arpriii... ... ggge... alppp...


[Note de l'auteur : je vais partir... plage...]